À quelques semaines du lancement officiel du successeur de l’ERP Aurion, qui avait conquis le monde de l’enseignement supérieur, la fébrilité est palpable dans les openspaces d’Auriga. Après six années intenses de recherche et développement menées en co-construction avec nos écoles partenaires, le tout nouvel ERP – nommé Auriga comme son créateur- s’apprête à voir le jour. Coup de projecteur sur deux de nos héros de l’ombre déterminés à changer votre quotidien : Mouloud, DevOps et Alexander, Développeur. Deux métiers, deux personnalités, deux regards qui convergent vers un même objectif : créer et implémenter l’ERP de scolarité le plus ambitieux du marché.
Racontez-nous votre embarquement dans l’expédition
Mouloud : J’ai rejoint Auriga il y a un peu plus d’un an, et faire évoluer notre infrastructure et nos processus de déploiement a été ma première pierre apportée à l’édifice Auriga. L’objectif était de consolider notre approche vers les technologies les plus avancées pour garantir résilience, évolutivité et haute disponibilité. Concrètement, j’ai remplacé les déploiements via Portainer/Docker par un cluster Kubernetes interne, fidèle à l’architecture déjà en place chez notre hébergeur, NFrance. Cette transition a aussi permis d’intégrer des outils de monitoring et de sécurité comme OpenTelemetry, Falco ou encore Kube-bench, conformément aux bonnes pratiques de la Cloud Native Foundation (CNCF). De quoi préparer sereinement les prochaines évolutions de l’application, du cache partagé à l’auto-scaling, en passant par le multi-site, etc.
Alexander : Quand je suis arrivé chez Auriga, ce n’était pas la période la plus simple : sortie du Covid, période de doutes pour tout le monde, et le syndrome de l’imposteur. Je me mettais la pression pour prouver mes compétences. Heureusement, j’ai vite trouvé ma place grâce à la bienveillance de l’équipe et à l’accompagnement de mon manager. J’ai commencé comme renfort, puis j’ai pris en charge des sujets plus stratégiques : habilitations, gestion des conflits, dossiers financiers… En parallèle, j’ai énormément appris : j’ai affûté mon SQL, découvert Flyway, approfondi la connaissance des librairies utilisées et même perfectionné mon Java grâce aux mises à jour successives et aux échanges avec les collègues.
Quelle est la mission dont vous êtes particulièrement fiers ?
Alexander : Sans hésiter : programmer la “propagation des participations” ! Sur le papier, c’est simple, il s’agit d’ajouter un apprenant à une inscription et mettre à jour automatiquement toutes les interventions associées. En réalité, le défi est colossal. Entre la complexité des conditions, l’optimisation des traitements massifs (parfois plusieurs dizaines de milliers de participations générées d’un coup !) et la nécessité de garder le tout extensible, chaque étape a demandé un vrai travail d’orfèvre Au départ, mes tests prenaient 11 secondes pour 90 participations avec plus de 4 000 requêtes SQL. Aujourd’hui, on en génère 4 800 en 4 secondes avec seulement 20 appels à la base. C’est ce genre de progression qui fait vraiment plaisir.
Mouloud : Pour ma part je dirais la mise en place d’un pipeline GitOps avec GitLab, ArgoCD et Kubernetes. Chaque modification validée dans le code se traduit désormais par un déploiement automatique, sécurisé et traçable. C’est un vrai changement de culture : on gagne en rapidité, en fiabilité, et les équipes travaillent en toute confiance.
Que retenez-vous de cette aventure ?
Alexander : Ce projet m’a offert une nouvelle vision de l’enseignement. Après l’avoir vécu comme fils d’enseignante, puis élève, puis brièvement comme prof, je participe aujourd’hui à concevoir l’outil qui structure le quotidien des étudiants, enseignants et gestionnaires. C’est un rôle à la fois plus détaché… et plus impliqué que jamais !
Mouloud : J’ai vécu cette période à la fois comme une satisfaction de collaborer avec les équipes mais aussi un défi : simplifier le quotidien tout en augmentant le niveau de robustesse et de sécurité. Il est plaisant de constater aujourd’hui que les résultats sont au rendez-vous : outils robustes, cohérents avec les pratiques du cloud, mais sans complexité inutile pour les collaborateurs.
Le chiffre insolite de ce projet ?
Mouloud : Pour moi ça serait π, parce que le DevOps, comme ce chiffre, n’a pas de fin. Il avance en continu, par cycles, et garde toujours son équilibre entre rigueur et créativité.
Alexander : Je dirais 800 : le nombre de tickets que j’ai traités en trois ans et demi. Pas mal de batailles livrées, et autant de petites victoires !
Le lancement de l’ERP Auriga n’est pas une fin, mais une promesse de progrès continu pour tous ses utilisateurs en devenir. Ferez-vous partie de l’aventure et écrirez-vous avec nous les prochains chapitres ? Le futur de la communauté Aurig’amis s’écrit aujourd’hui !
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